L’urgence d’une nouvelle classe politique
Je l'ai dit précédemment. La Côte d’Ivoire a plus que besoin de sa jeunesse. Celle – ci doit prendre conscience de son rôle et de son droit de cité dans cette nation. Il est temps de faire pour nous même ce qui est bon pour nous ! Oui, il est temps de prendre notre propre destin en main .Il est temps d’arrêter de payer les erreurs des autres. Dans un contexte mondial politique nouveau, les mentalités doivent changer .La jeunesse africaine doit se mettre « en marche ». Une rupture s’impose avec l’ancienne classe politique qui est en déphasage avec les réalités contemporaines. Elle doit être actrice du changement et doit demeurer au cœur de ce nouvel élan national. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire doit tourner la page des héritiers d’Houphouët .Repartons sur de nouvelles bases. Cela revient donc a ce que chacun se sente concerné de cette cause et plus encore agisse en ce sens. Chère jeunesse, face au prolongement et au maintien de politique mal orientée, nous devons nous lever tel un seul homme et faire barrage en constituant une véritable force politique. Il faut le dire, notre union au nom de l’idéal qui est de former une nation pour tous, sans distinction ethnique ou religieuse est un préalable incontournable pour une nouvelle Côte d’Ivoire .Ne nous privons pas de notre droit d’action .Nous le pouvons et nous réussirons ce que d’autres n'ont pas pu faire. Chers amis, chers compatriotes, chers ivoiriens, nous devons garder l’espoir car seul l’espérance est le combustible sacré qui peut nous aider à changer cette nation. Terre d’espérance, chère Côte d’Ivoire, chers citoyens de la nation, permettez-moi de manifester cette joie envers cet acte qui m’a redonné espoir et m'a prouvé que si chacun le veut et prend ses responsabilités, on peut aller à cette nation nouvelle.
Rassemblement pluraliste
Pour créer cette force politique, nous devons véritablement dépasser ses contraintes et faire abstraction de ce qui nous divise et nous retrouver sur ce qui nous unit. Il faut savoir et retenir que nous avons un destin commun. La jeunesse doit prendre conscience que son Destin ne se trouve pas dans la main de quelqu’un, elle doit prendre conscience que son destin se trouve en ses propres mains. La jeunesse doit savoir qu’elle doit être actrice et cesser d’être utilisée comme canal d’acquisition du pouvoir. Elle doit être capable et avoir la volonté de se soustraire de tout schéma d’infantilisation. Il est temps d’opter pour le courage politique, oui il est temps de nous unir pour changer le destin de la CI. En vérité je vous le dis .Seule l’action rassembleuse anime cette vision, car la jeunesse rassemblée en force politique consciente, peut changer les choses. La jeunesse doit comprendre l’urgence de cette action rassembleuse, au nom des principes de liberté, d’égalité, de démocratie et du droit du peuple à disposer de lui-même. Alors chers ivoiriens, nous avons donc le devoir de nous lever, de nous rassembler et d’exprimer cette force humaine de manière pacifique, unie et solidaire dans l’objectif commun. Chers jeunes, il faut quitter la posture de celui qui est mené par les intérêts, le matériel, la cupidité .On peut choisir d’être vrai et surtout mener dans la vérité ce changement tant voulu. La Côte d’Ivoire, la jeunesse ivoirienne, debout ! Ensemble levez-vous pour affirmer cette véritable volonté républicaine qui affiche un fort désir de changement et de restauration d’une nation rassemblée autour des idéaux de fraternité, de pardon réel et de réunification de toutes les couches sans distinction. La jeunesse doit prendre conscience de ce qu'elle représente face aux grands enjeux et défis qu’elle doit relever : « il sera donc question d’être animé d’une véritable lucidité et être un acteur permanent de cette cause politique ».
L’idéal souhaité
Chers compatriotes, il est temps d’agir autrement, de nous soustraire de vieux partis politiques census aux apparences tribalistes, claniques. Il est temps de faire fie des beaux discours politiques vides de contenu et de plans réels de société. En fait, ces acteurs politiques rétrogrades, n'ont pour seule ambition que la conquête ou la reconquête du pouvoir. C’est donc un vaste stratagème de confiscation du pouvoir sur fond d’opération de pillage et hypothèque de notre avenir. Alors en tribuns populistes, ils ont pour objectif de fédérer de toutes les façons la jeunesse car ils savent ce que vous valez ! Cependant, c’est à nous de prouver que nous sommes matures, et que nous savons ce qui est bon pour nous ! Nul n’a le droit de : « décider à notre place, de penser que notre destin se trouve dans sa main ».
Devoir d’action
Aujourd’hui, la nation ivoirienne, dans ce désir de changement, doit d’abord inéluctablement se réconcilier. « Désarmons nos cœurs, nos esprits, nos langues». Il le faut car nous sommes appelés à vivre ensemble. Et surtout pour les enjeux qui sont en face de nous, nous le devons ! J’ai entendu des gens comparer certains partis à l’ANC où le leader est comme un fétiche. Je tiens à dire à ces gens que : « Quand elles ont participé, dans la violence, à la libération nationale, les masses ne permettent à personne de se présenter en « libérateur ». Elles se montrent jalouses du résultat de leur action et se gardent de remettre à un dieu vivant leur avenir, leur destin, le sort de la patrie. »Frantz Fanon
Il faut que chacun de nous tire les leçons de cette crise qu’a connue la Cote d’ivoire : « un véritable examen de conscience s’impose » ; ce qui sera déterminant et permettra d’éviter à la nation un autre « 11 Avril».
Il devient donc quasi –important de poser des actions afin de retrouver cette cohésion sociale. Cette action a donc pour enjeux d’apporter le souffle de décrispation sociale, politique sur toute l’étendue de la nation.
De plus, cette réconciliation ne peut se faire sans toutes les franges. Elle implique donc un pardon mutuel, un rapprochement entre tous les enfants de la nation. La jeunesse ivoirienne a donc le « devoir d’action », de prendre part de façon active à cet élan impulsé par cette nouvelle génération. Un appel est donc lancé à toute la jeunesse ivoirienne de se retrouver autour de cette plateforme de rassemblement portant haut la cause symbolique du changement, de la réconciliation, de bâtir une nation nouvelle; une nation qui transcende les clivages ethniques, claniques. Oui chers compatriotes, dites oui à ce projet social, à cette étape indispensable qui, très certainement, aura un impact très positif sur le tissu social et la sphère politique ivoirienne.
La nation ivoirienne a donc besoin de s’unir et de former un bloc indivisible.
Pourquoi s’engager ?
Avant de répondre à la question à savoir comment est-ce qu’il faut s’engager, il revient à comprendre d’abord certains paramètres pour éviter de commettre les mêmes erreurs. Hier, nous avons constaté des organismes jeunes qui ont été instrumentalisés par des acteurs politiques pour accomplir un certain dessein politique. Des jeunes ont donc été enrôlés et emmenés à défendre une cause autre que la leur. Aujourd’hui, une prise de conscience de tous s’impose. La jeunesse doit donc savoir où elle part ? Comment elle part ? Et pourquoi elle part ? Jeunesse de Cote d’Ivoire, le destin de la nation repose sur vos épaules. Il est temps une fois encore de plus de se soustraire de toutes ces vieilles fractions politiques et poser le problème de notre devenir a tous dans ce monde sous un autre angle. Cette ancienne génération a échoué : après 30 ans, on constate que la nation tourne en rond. C’est donc un bilan médiocre, un management mal exécuté. On constate l’absence de plans d’avenir, en un mot des élus préoccupés par les guéguerres politiques. Ainsi, vous conviendrez avec moi que le peuple est pris en otage dans ce jeu funeste. L’incompétence se perçoit à tous les niveaux ! On observe l’inefficacité de l’Etat à répondre par des actions concrètes aux défis majeurs de la société à savoir :
- L’éducation,
- La santé,
- L’industrialisation…
Nous savons tous comment se porte le secteur de l’éducation dans notre pays, sans même parler de la santé et de la sécurité. Voilà des fondamentaux de vie qui sont traités avec négligence. Alors comment pouvons-nous parler d’émergence alors que nous savons que les piliers vitaux pour la société ne prennent pas véritablement forme. Sans oublié la médiocrité populaire et la décadence morale de la société ivoirienne. Toutes ces problématiques peuvent être solutionnée, juste que cela dépend de la pleine volonté et un souci de devoir patriotique. Ce n’est pas le cas, car il y ‘a une absence de droit de responsabilité et de devoir vis-à-vis de la nation. Ce sont là des acteurs politiques moins sensibles vis-à-vis des questions sociales. Ils sont dès lors plus à l’écoute de leurs familles politiques ou de leurs clans qu’à celle de leurs peuples. Il est alors donc temps que cette masse prolétaire se rassemble car partageant ce même destin hypothéqué, un devoir d’action pacifique est donc nécessaire. Nous pouvons changer les choses et arracher la racine du problème : « établir une rupture imminente avec cette ancienne classe politique ». En un mot les envoyés au repos forcés. La CI a donc besoin de personnes soucieuses réellement du peuple et qui ne sèment pas la division dans la nation dans le seul but d’avoir le pouvoir. Nous avons urgemment besoin d’une nouvelle génération dirigeante qui va proposer de nouvelles orientations, réguler le jeu politique et le protéger de tout esprit de division sous la base d’ethnie, de religion et d’actions xénophobes.
Un vrai patriotisme
Chers jeunes, seul l’amour réel de cette nation peut guider nos actions .Alors, manifesté réellement, cela peut constituer un véritable rempart contre toutes manœuvres allant contre les intérêts supérieurs de la nation. Chers jeunes, il est question d’aimer notre nation plus que notre parti politique, plus que notre ethnie, « car les intérêts de la nation sont plus grands que les intérêts des hommes ». Dans un rassemblement où tous formons un, l’esprit patriotique doit être cette lanterne qui illumine notre chemin. De ce fait , au nom de cette terre d’espérance promise à l’humanité , nous avons donc pas le choix de rester en marge de cette dynamique de changement, de changement de mentalité, de politique, et de génération. Par ailleurs, je tiens à rappeler que dans cet esprit patriotique, nous devons avancer avec vigilance pour ne pas reprendre ces rhétoriques fascistes d’autres fois. Nous devons savoir que dans cette quête pacifique : « que seul l’amour, la fraternité, le devoir envers la nation, l’union, le combat des idées régissent toute notre démarche ». Chers jeunes, c’est seulement dans cet esprit que cet idéal tant voulu prendra forme. Cette nouvelle génération doit croire en ce mot, car derrière ces 12 petites lettres: « patriotisme », se cache une force incommensurable capable de transformer les peuples en grande nation. Je peux citer l’exemple des USA .Aujourd’hui en tant que puissance mondiale, la classe politique Américaine a su cultiver ce culte du patriotisme dans la société américaine .Et aujourd’hui chaque citoyen américain, quel que soit le secteur d’activité dans lequel il se trouve, se dit être d’abord au service de sa nation avant d’être là pour sa famille et ses proches. Cela crée dans la nation un esprit de rigueur, de travail, de discipline, de responsabilité dans la nation. C’est donc très logiquement un effet accélérateur de développement. In fine, chers jeunes « optons pour ce patriotisme à visage humain et évitons de tomber dans le fascisme » .C’est en cela que Charles De Gaulle Ex-président de France affirma : « le patriotisme, c’est aimer son pays .Le nationalisme, c’est détester celui des autres ». Dans ce contexte de mondialisation, il devient judicieux de collaborer avec les autres ensembles mais de façon collaborative et surtout dans un cadre de win -win.
L’esprit patriotique : arme de lutte contre la corruption !
La corruption aujourd’hui est un réel handicap qui met à genoux la
Société africaine. Des personnes qui détournent de manière flagrante les ressources de la société sans être inquiétées. L’administration ivoirienne est pourrie en raison de ce fléau. Ces personnes qui s’adonnent à ces actions que je qualifie de très basses, n’ont aucune conscience patriotique. Alors, faire revive le sentiment patriotique à l’intérieur des uns et des autres peut changer les actes des personnes. L’instauration de climat patriotique à l’intérieur de la nation peut réduire les mauvaises pratiques à savoir : « la corruption ».
Car si le sujet est conscient qu’il est au service de la nation et qu’il est sensibilisé dans ce sens, il évitera de servir ses propres intérêts et s’abstiendra de poser des actes anticonstitutionnels. Jeunesse ivoirienne nous sommes ainsi : « conscients des enjeux que représente cette valeur, à nous donc d’en faire le socle de notre engagement ».
Notre méthode
Notre société, il faut le reconnaitre, a fait un bon prodigieux dans l’éducation des populations. Nos populations sont aujourd’hui beaucoup plus informées qu’elles ne l’étaient hier et ce grâce à l’avènement du numérique qui quelque part à libérer la parole. Les ivoiriens perçoivent mieux les problèmes de leur avenir. Une conscience nationale est en train de naitre, d’où notre méthode, la quintessence de nos actions doit consister à davantage éveiller les consciences populaires en vue de la naissance d’une conscience de classe. Il s’agira également de faire des propositions chirurgicale afin d’aider à construire, à bâtir la société. Nous ne croyons plus aux anciennes méthodes sans humanité et animé de prédation. Nous pensons aider avec nos idées.
Nos valeurs
Notre engagement est fondé sur les valeurs de paix, d’équité, de justice, de liberté de responsabilité et de solidarité :
- LA PAIX
Il faut apprendre à nous accepter dans nos différences, à vivre en union, comme des frères si nous volons trouver des solutions idoines aux problèmes de notre société. La paix, la recherche de la paix doit guider sans cesse la quasi-totalité de nos actions.
Aucune société ne peut se construire, se moderniser dans un état de belligérance, aucune société exemplaire ne peut être construite sans paix, sans stabilité. Au-delà de nos différences, la pauvreté et ses corollaires constituent notre principale ennemie. La paix, la véritable, dans l’équité et la justice conditionne le développement social et doit constituer à tous, les sujets de nos prières quotidiennes.
- L’EQUITE
La reconnaissance des droits de chacun des citoyens d’un état, sans discrimination aucune, est un facteur de cohésion, d’épanouissement individuel et collectif en vue de la construction d’une véritable nation. Il faut accorder de l’importance à chaque habitant de notre république, qu’il soit ivoirien ou non, car la prospérité d’un état est la somme conjuguée des efforts de tous les habitants, dans le respect bien évidement des lois étatiques, dans le respect des droits et obligations individuelles et collectifs. L’inclusion et l’équité civique sont les conditions indispensables du développement durable. Tout comme le développement ne peut et ne doit se limiter à la croissance, le développement doit être plutôt axé sur la personne humaine et promouvoir les droits, les possibilités, les choix et la dignité de tous. L’avenir de notre nation doit être basé sur un développement humain équitable et durable, l’objectif clairement établi étant d’élargir les libertés et les choix des populations sans compromettre ceux des générations futures.
- LA JUSTICE
La vie en société est agréable lorsque l’homme reçoit tous ses droits, et les pays sont stables sous la justice, l’égalité et lorsque le gens reçoivent leurs droits. Dans une nation à la fois cosmopolite et multiethnique comme la nôtre, il faut impérieusement l’instauration d’une justice de qualité, une justice paritaire capable de garantir la sécurité des biens et personnes vivant sur l’ensemble du territoire. Une justice asymétrique serait inéluctablement ferment de frustration, de haine entre les citoyens et citoyennes de notre république et entrainera la déliquescence de celle-ci, d’où l’édification aujourd’hui de la nouvelle nation ivoirienne doit avoir la justice comme fondement.
- UN ELAN POUR LA LIBERTE
Nous croyons en la personne humaine, en sa dignité inaliénable. Nous respectons sa liberté et tenons chacun pour responsable de ses actes, en refusant le déterminisme social. Nous pensons que tous les hommes naissent effectivement libres et égaux, en droit et en dignité. Nous refusons l’asservissement et l’exploitation de l’homme par l’homme. Nous refusons la spoliation des ressources légitimes de certains peuples par d’autres peuples. Nous rejetons les systèmes, les idéologies ou les totalitarismes qui étouffent la liberté en cherchant à tout encadrer. Nous pensons que c'est le libre arbitre qui garantit l'épanouissement des talents. La liberté est la valeur essentielle qui permet d'imaginer, d'agir et de créer. La liberté s'exprime naturellement dans le travail et dans toutes les activités créatrices qui sont celles de l'être humain. Nous voulons que soient récompensés, à tous les niveaux, ceux qui s'impliquent et qui cherchent à innover. La reconnaissance du mérite et l'ascension sociale sont les signes d'une société qui progresse. Le travail et le sens de l'effort sont des valeurs essentielles qui doivent être promues. L'avenir de notre économie, c'est l'innovation, la recherche, l'imagination, l'envie de créer et l'esprit d'entreprise. Soutenir et promouvoir le travail, c'est permettre à toute la société de bénéficier du dynamisme des créateurs, des entrepreneurs et des travailleurs dans tous les domaines. Soutenir et promouvoir le travail, c'est consolider toutes les initiatives qui permettent à tous de travailler plus et mieux, avec le sens de l'effort partagé et du mérite. La liberté, c'est aussi la garantie du respect de la personne et de sa dignité. Pour assurer cette liberté, il faut que notre société se fixe des règles et des principes fermes au service du bien commun. Il n'y a pas de liberté possible sans sécurité et sans autorité. L'exercice légitime des libertés individuelles et des talents doit s'accompagner de règles égales pour tous qui garantissent l'équité et la justice.
- LA RESPONSABILITE
Être libre, c'est être responsable. La responsabilité s'exerce d'abord envers soi- même. Elle exige de respecter les lois de la République et implique d'être responsable de ses actes. La peur et la crainte ne doivent pas menacer les citoyens, en particulier les plus faibles et les plus démunis d'entre eux, ceux qui ne peuvent se protéger, car la violence et le non-respect de la loi détruisent le lien social. L'autorité de l'État et la justice doivent assurer que chacun réponde de ses actes. La responsabilité dépasse le seul fait de ne pas enfreindre la loi : c'est la conscience que l'on a à la fois des droits et des devoirs à l'égard de la communauté. La responsabilité permet de bâtir une société de confiance qui donne la possibilité à chacun de s'épanouir.
- LA SOLIDARITE
La solidarité et la justice sociale ne sont pas seulement nécessaires dans la société d’aujourd’hui, elles sont aussi vitales pour que la Côte d’Ivoire de demain apporte la prospérité aux générations futures. Une nation construite sur la justice sociale et la solidarité profitera à tous, y compris aux générations présentes et futures. Nous devons donner de la substance à l’idée de solidarité en affirmant qu’une Côte d’Ivoire unie avec elle-même est une Côte d’Ivoire où les différences matérielles doivent être traitées comme un problème nous concernant tous, une Côte d’Ivoire où les bonnes solutions doivent être appliquées conjointement, en rendant la nation attentive à tous les problèmes et préoccupation de ses enfants, ses villes et régions, qu’elles soient riches et centrales ou pauvres et excentrées, en faisant de l’accès de tous aux services publics une priorité de la nouvelle nation ivoirienne.